Pour Ice Impérial Rosé aussi, le Pinot Noir domine, avec 45 à 55% de l’assemblage, dont 10% de vin rouge. Il transmet au champagne son intensité fruitée et son caractère vineux. Le Meunier apporte la rondeur, la richesse (35 à 45%) et contribue à la couleur (10% de vin rouge). En fin de bouche, les 5 à 10% de Chardonnay jouent le rôle d’aiguillon de fraîcheur.
D’un rose soutenu, elle se pare de reflets dorés.
Griotte, airelle, canneberge : les petits fruits rouges apparaissent comme une évidence, avant d’être rejoints par des nuances de fruits d’été juteux, comme la figue et le brugnon. Une note de sirop de grenadine vient ponctuer ce nez gourmand.
Très présente en attaque, la sucrosité des fruits rouges se fond et s'allège pour laisser place à une sensation d'harmonie entre fruité et fraîcheur. La finale fraîche libère une note délicatement amère de pamplemousse rose.
38 g/litre - Champagne Demi-Sec
18 mois
3 mois minimum
À la dégustation, ce champagne évoque des notes rouges. Le rouge brillant des gelées de groseilles et de framboises, mais aussi les tonalités profondes des myrtilles, des figues, des mûres.
Apparaît alors la nuance orangée cuivré d’une tranche de pamplemousse. En négatif, on imagine du vert. Le vert intense, frais et franc de la menthe, comme le vert profond de la garrigue, du thym, de la bourrache.
L’étonnement est de mise, le choc culturel s’impose en écho aux choc des glaçons dans le verre de champagne. Les découpes géométriques des tartares de fruits et de légumes s’entrechoquent avec les bulles impériales.
La chair sauvage d’un poisson cru ou mariné fait souffler une brise iodée sur les glaçons. Le contraste entre croustillant et juteux, entre texture suave et graine d’épice, exacerbe la personnalité de ce champagne rosé.
Les ingrédients et le champagne affirment chacun leur caractère, se toisent, se répondent, se comprennent.
Des bouchées surprenantes plutôt que des plats élaborés.
Esprit pique-nique chic qui devient une expérience.
Fruits parfaitement mûrs et crus, taillés pour donner de la texture.
Un élément qui apporte une touche de sucrosité.
Les cuissons sans feu (marinades, ceviche).
Les assaisonnements exotiques (lait de coco et citron vert).
Les gélatines de fruits légèrement impertinentes.
La sensation aérienne d’une friture croustillante sans la sensation de gras : kadaïf, chapelure coréenne, tempura légère.
L’univers des sushi aux fruits.
Les fromages frais : feta, mozzarella, burrata, chèvre frais roulé dans les fruits.
Sel pour contraster une bouchée sucrée.
Les fruits trop mûrs.
Les compotées.
Les pièces rôties.
Le gras trop présent.
La cuisson prononcée ou trop classique.
La friture lourde et grasse.
L’excès d’iode ou d’acidité.
Mâche non excessiveJutosité délicate et éléganteŒufs de poisson (pour le craquant et la salinité iodée)
Poissons à chair blanche (daurade, bar, turbot, St. Pierre, Sole) Œufs de poisson
Cru :Sushi, sashimi, carpaccioMariné “à la tahitienne” (Citron vert, gingembre, lait de coco)Ceviche sans excès de vinaigre ou de sojaCuit :Rôti sans excès de colorationPoché et servis avec une mayonnaise vis avec une mayonnaise
Snacking
« Comme son champagne, Monsieur Moët ne se montrait jamais dans un salon sans en chasser l’ennui. »